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Sujet : Dimanche 31 juillet : Château-Châlon ... presque !

Bon, je me dévoue, vu que tout le monde boude depuis que la fédé a décidé d'organiser une chasse féroce et impitoyable à des compétiteurs trahis dans l'unique but de régaler les partisans d'un collaborationisme sécuritaire au profit du lobby homologationniste ... smile

Petit cross hier au départ du Nord où j'arrive un peu tard pour accompagner Pascal au moins jusqu'aux Méhauts ... ou Max au moins jusqu'à l'atterro ...
Les conditions sont toniques mais pas vraiment installées, et pendant une bonne demi-heure, même en arpentant toute la vallée d'Ivrey, pas moyen de monter !
Finalement, on trouve enfin quelque chose et je commence à suivre Joce qui part droit sur Pagnoz. Thermique en face de la Côte, Joce prend la direction de l'antenne des Arsures, mais je préfère suivre mon thermique qui m'emmène à La Côte.
1400 au dessus de Pretin, c'est pas terrible mais c'est toujours mieux que samedi (où un 1200 m'a triomphalement déposé sous le vent à Arbois ...).
Aujourd'hui, je décide donc de contourner le Begon ou Joce nous rejoint, moi et une Sky paraglider (je ne sais pas qui c'était). Remonté pratiquement au plaf, Joce décide de ramener à la maison les courses qu'il n'avait pas faites la veille, histoire de négocier le remplacement prochain de son aile non homologuée ... Ne voulant pas m'immiscer dans ce drame familial, je préfère partir vers Arbois. Je traverse et retrouve la sky qui enroule à l'entrée de la ville. Ca ne monte pas terrible, je me retourne et aperçois Joce qui est remonté comme une balle chatouiller les nuages au-dessus de chez lui sur Saint-Cyr.
Trop tard pour faire demi-tour, mais le thermique de la butte de Pupillin finit enfin par remplir son office. La Sky s'est découragée trop tôt et pose devant la butte. Cheminement (lent) entre 1000 et 1200 pour traverser Poligny en passant par devant (au-dessus de la zone industrielle). C'est un peu bleu, mais je ne sais pas où je pourrais bien aller autrement.
Je survole avec une certain questionnement un bruyant concours de ball-trap qui se déroule juste sous mes pieds, mais les 700 m de gaz que j'ai encore à ce moment-là me tiennent vraisemblablement hors de portée de cartouche ...
J'arrive à 450 m d'altitude à l'entrée de Saint-Lothain, en espérant me refaire sur le bout de la crête de Mierry. Je ne trouve rien vent de cul, puis demi-tour une fois arrivé sur la crête. Des petites bulles m'encouragent à patienter, quelques rapaces font leur apparition et me confirment que je suis certainement au bon endroit. Ca remonte de 200 m, ça redescend de 150, puis ça remonte. Pas de thermique marqué (ou alors, je ne l'ai pas trouvé !). Je quitte sans doute un peu trop tôt cette zone (700 ou 800 je crois, alors qu'il y avait certainement moyen de refaire un plaf à 1200) et continue le long de la crête jusqu'au magnifique château de Frontenay, que je survole à 100 ou 150 mètres d'altitude. Quelques champs bien orientés entretiennent mes espoirs, mais ne me permettent pas de monter. Impatient, je continue mon chemin en perdant inexorablement de l'altitude pour poser une peu avant Domblans. Il y avait certainement moyen d'aller plus loin en étant plus patient sur la fin ... mais ce n'est pas mon point fort !
Bon, faut pas se plaindre, c'était un très joli vol dans des contrées que je n'avais pas encore explorées.
Et avec un plaf aussi bas et une aile homologuée, c'est déjà pas si mal ... smile

De toute manière, ça servait à rien que j'aille plus loin, j'avais pas mon appareil photo !


PS : ça pose mal, les ailes homologuées, c'est terrible ! Je ne sais pas si c'est vraiment un progrès pour la sécurité des pilotes ...

Dernière modification par Le bandit démasqué ! (01-08-2011 20:35:11)

On m'appelle Hoover ... comme les aspirateurs !

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Re : Dimanche 31 juillet : Château-Châlon ... presque !

Salut Charles, joli vol, mais c'est quoi ta voile homologuée pourrie alors ? Je ne te reconnais plus, moi !
T'as du décoller juste avant que j'arrive : j'ai vu décoller Pascal, et j'ai décollé
après Max . Je pensais faire un circuit avec lui, mais une M4 le suivait comme son ombre
et ils allaient bien trop vite pour moi ! J'ai perdu leur trace à Port-Lesnay, alors j'ai opté
pour la côte, comme toi, accompagné de mon pote Joss (de Dijon) . Ensuite j'ai fait un point bas en allant chercher le thermique sous le vent des Arsures, Joss m'a suivi, on a fait le nuage, puis transition sur l’aérodrome d'Arbois où un planeur nous montrait une pompe . Ensuite je saute de nuage en nuage jusqu'à Poligny , toujours suivi par la M3 (homologuée...) de Joss . Je me laisse dériver sous la rue de nuages, orientée NO-SE, ce qui m'amène à Champvaux, au bout de la combe de Poligny...avec la côte de l'Heute en point de mire . Mais je trouve que le plafond est trop bas pour partir sur le plateau, alors je reviens sur la carrière de Plasne, avec l'espoir de passer enfin le satané verrou de Château-Châlon (j'ai déjà posé 3 fois à cet endroit maudit) . On se bat pendant près d'une heure sur un petit thermique qui part de Miery et nous fait dériver sur Plasne . Chaque fois des barbules se forment au-dessus de nous, mais s'évanouissent avant qu'on fasse le plaf ! Je motive Joss pour patienter encore jusqu'à ce qu'un vrai nuage nous hisse à 1400 : ça finit par payer, je passe enfin Château-Châlon, vers 17h00, fait un point bas à la sortie de Voiteur, trouve un thermique sur les vignes, un autre à Lavigny qui me remonte à 1300, de quoi passer facilement Lons et continuer . Mais Joss à loupé le dernier thermique et pose à Perrigny, à l'entrée de Lons . Je choisis de poser près de lui, pour partager sa joie et une bonne binouse . Moralité : la patience est parfois bien récompensée !
à+ Charles

Denis

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Re : Dimanche 31 juillet : Château-Châlon ... presque !

J'ai décollé bien après vous. Max montait au plaf quand j'arrivais à Saint-Thiebaud !
Vous avez fait un beau parcours !
J'aurais du arriver plus tôt ... ou décoller de La Côte !
J'ai entendu dire que Pascal avait fait un aller-retour à (presque) Dole.

On m'appelle Hoover ... comme les aspirateurs !

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Re : Dimanche 31 juillet : Château-Châlon ... presque !

Saluche,
Décoller plus tôt ? meeuuh noon … ça se saurait si ça avait un quelconque intérêt de décoller tôt à poupet :-))
Blague mise à part, une fois de plus il y a eu comme souvent le "bon" créneau pour se jeter dans la plaine avant que le ciel devant ne se lessive pendant un loooonnng moment, comme par hasard avec l’installation des brises sur le relief.

Il est vrai que cette fois-ci on a eu droit en plus presque tous a une deuxième session de "sort du trou comme tu peux " quelque part autour de port lesney mais c’est normal, c’est l’été, ça va bientôt commencer à sentir très fort le cartable…

Une fois dans la plaine c’était pas vraiment enaurme à cause d’une légère couche de freinage, à priori, vers les 1100-1200 et du nord faiblissant mais ça le faisait quand même pas si mal sous les cums en lisière de foret. Il fallait repartir les chercher à chaque fois vers le nord en acceptant de rederiver presque jusqu’au milieu de vallée mais en choisissant les bons cums on avait les bons vz et donc accès au "vrai" plafond.

Je me suis retourné à Augerans contraint & forcé par cette p**** de zone, vu les points bas de la journée je pouvais pas vraiment prétendre à passer au dessus pour aller chercher un point plus loin… c’est dommage c’était tout bien joli jusqu’a tavaux. Ça aurait eu de la gueule un point de contournement pile au dessus de la tour et pourtant parfaitement hors zone, nan ?!  :-))) bon fô pas prendre du -3 non plus...

Encore que finalement ces points bas à l’aller ils n’étaient pas si bas comparés à ceux du retour ! Ça a bien voulu ressortir 3 fois de suite dans du pas grand-chose sous des nuelles esthétiquement très réussies mais définitivement trop vaporeuses à mon gout.
En fait ça a suivi comme souvent le même scenario qu’avec Gilles l’autre jour : la vallée de dole qui se vide derrière au fur et à mesure qu’on avance vers l’ouest ou il faut donc "fuir" longtemps pour essayer de laisser à la convection le temps de se remettre "un peu" en route.
Le truc c’est qu’a un moment ça devient verboten donc il y a pas le choix, si ça ne peut pas rentrer par-dessus le bord de la foret de chaux (à priori l’humidité du sol charriée par les thermiques permet aux cums de parfois survivre plus que dans la vallée à cause de la libération de chaleur latente, bon là pour le coup non) ou par la lisière qui mène à Arbois de celle d’ounans – mouchard (contraste avec les vignes mais attention à la brise de nord souvent a remonter en basses couches pour rechopper le coin de la crête de montigny ou mieux le pylône des arsures), tu n’a plus qu’a te jeter en ouvrant les shacras pour capter le moindre souffle, plutôt sur l’axe de la nationale ne serait-ce que pour des considérations bassement matérielles de récup !

Ce qui m’a fait bien sourir c’est qu’au moment ou je me disais que décidément en ce moment ça pue un peu beaucoup dans le milieu… ben c’est justement l’odeur de cochons pas propres d’une installation certainement parfaitement homologuée :-( qui m’a permis de m’en sortir. Le souffle de tuberculeux que j’avais dégoté ras de terre au dessus du château de Chamblay ne m’autorisait pas vraiment à envisager autre chose qu’une dernière petite glissade sans espoir de raccrocher une autre zone propice (trop bas, décalé sur la foret & pas un souffle dans les feuilles, signe que le nord avait fini de tomber au profit des brises sur les reliefs). Sauf qu’en percevant ce doux fumet assez proche de ce qui dégage des interventions forumesque de beaucoup des censeurs zélés qu’on voit se manifester ces temps… j’ai pu visualiser le point de départ supposé du thermique et donc sa trajectoire jusqu'à la nuelle un peu "au vent" de ma position.

C’est le genre de moment ou on se demande si en multipliant le carré de l’hypoténuse par la tangente au point de finesse max on va bien effectivement retrouver un noyau plus mieux bien ou s’il ne vaudrait pas mieux rester dans le zéro à attendre qu’il se renforce en collectant des bubulles par ci par là.
Bref j’ai ravancé un peu (c’est toujours derrière que ça pue, pas devant… :-) ) et donc retrouvé enfin une vrai pompe (enfin un petit 1 m quoi…) qui m’a renvoyé aux barbules.

La fin fut très sympathique une fois revenu sur les reliefs encore peuplés de vraies pompes mais aussi de pas mal de trucs tout a fait homologués mais visiblement pas tous dans la catégorie j’enroule le thermique jusqu’en haut… ok ça c’est méchant, je retire, mais quand même je vous assure, vous devriez me faire confiance, c’est sur que c’est pas qu’une question de pilote cette affaire du perdage de thermique…

En guise de cerise sur le gâteau, je me suis même payé une petite rentrée jusqu'à la ouature par dessus l’envers du site (qu’est-ce que c’est bien quand le nord a la bonne idée de s’arrêter en cours de vol ! )

Mais mon dieu j’y pense … n’était-ce pas plutôt en fait la manifestation ultime de l’inconscience d’un être totalement perverti par l’addiction au risque et qui non content d’offrir le spectacle affligeant d’une jouissance malsaine conséquence d’une pratique solitaire et tout à fait en dehors de la norme, s’autorise en plus à prétendre tracer des chemins que d’autres pourrait être tenté de suivre ?!!   ah la la … vivement qu’on homologue enfin les pilotes, 3 jours de pente école en 7 caissons tous les ans et là ça rigolera moins !
… Putain ce que j’aurai aimé voir comment le Raph t’aurait broyé tous ces cons …