Sujet : 23 février à Clucy
Quelques photos sans grand interêt, juste pour faire regretter à Benoît et à Flaty d'être des hommes de devoir ...
Un petit peu d'encombrement au déco, mais sans plus. Il suffisait d'être patient, d'attendre que tout le monde décolle, que deux-trois d'entre nous (enfin, d'entre vous, parce que moi, ça m'arrive jamais ...) mettent leur aile dans les buissons, dégagent le déco, que le coup de mou qui démarrait à la seconde près où j'enfilais mes poignées de frein soit passé, que Eric ait calmé sa crise de nerf comme jamais personne ne lui en avait vu faire une (il était tellement énervé qu'il a rien dit ni rien fait qui puisse monter qu'il était énervé, c'est pour dire s'il était énervé !) ... et hop, c'est parti !
Y'avait du monde en l'air, mais comme ça pompait un peu partout, y'avait de quoi voler en toute tranquilité.
Pourtant, j'ai entendu dire que certains (dont la grande bouche est parfois remplie de maïs) avaient pleuré leur mère à cause des conditions thermiques insupportables pour une fashion-victim ayant relancé la mode du bonnet roumain recupéré dans le stock de prises de guerre de l'armée russe lors de l'offensive de 43 dans les Carpates.
J'ai même entendu dire qu'ils avaient été obligé de l'appeler (leur mère ...) pour les remonter au déco afin de doubler leur temps de vol (soit deux fois cinq minutes).
Bien entendu, ce ne sont que des rumeurs ... que je ne me permettrais pas de colporter ... paraît-il aussi qu'un nouvel itinéraire entre Besançon et le Poupet fait passer certains d'entre nous par ... Dole !? Sans doute une faille spacio-temporelle ou un truc dans le genre !
Et pour clore la journée, un petit thermique avec deux milans qui sont partis en transition derrière le fort Saint-André. Rodolphe, qui testait l'oméga 7 rendue disponible grâce à l'abnégation héroïque d'une mère de famille sacrifiant son plaisir pour surveiller sa progéniture (un rôle ingrat que les clefs de sa cave auraient pourtant rempli aussi bien qu'elle), Rodolphe donc s'est senti un instant pousser des plumes dans ... la tête en suivant ces deux volatiles avant de se raviser à mi-chemin en se disant qu'il était trop tard pour abandonner sa famille et refaire sa vie au sommet d'un arbre ou sur le flanc d'une falaise.
Enfin, bon, une bonne petite journée (pour un mois de février !) juste avant un dimanche pourri où je suis obligé de passer mes nerfs sur mon clavier !!!
(heureusement qu'internet existait pas pendant la guerre ...)
Ah, j'allais oublier un truc : voler dans les Alpes ou dans les Pyrénées ôte toute capacité à reposer au déco un jour où ça pompe du diable. Etonnant, non ?
Dernière modification par Le bandit démasqué ! (25-02-2008 13:24:01)