Sujet : Mardi 4 août: Planoise-Bugey
À quoi reconnait-on une bonne journée ?
Pour certains c’est à l’odeur du café chaud. Pour d’autres, c’est à l’état de turgescence du membre virile. Pour d’autres encore, c’est au contenu des nouvelles : Nicolas S a fait une attaque, Le prix du baril de brut a baissé… En ce qui me concerne, une bonne journée se reconnait à mon niveau d’agacement. Si peu après le réveil, les petites contingences de la vie quotidienne font monter rapidement mon taux d’adrénaline, alors il y a des chances que la journée soit bonne ! Il faut peu de choses : un suppresseur qui tombe en panne alors que j’ai du savon plein les yeux, un chat qui me lacère les orteils après que je lui ai délicatement écrasé les dernières phalanges de la queue en essayant de me frayer un passage jusqu’à sa gamelle, une souris optique qui refuse catégoriquement de remplir son office alors que je cherche à consulter le bulletin fin de la journée, et très vite je perds ma bonne humeur proverbiale. Ce Mardi, je constate en ouvrant les volets, que le ciel est particulièrement limpide. Il n’y a pas de vent. Je me souviens alors que nous prenons la route cet après midi pour récupérer les filles chez mes beaux-parents. Je détourne mon regard du ciel : cette journée ne me concerne pas. Je nourris donc les chats, sors vider le chien, passe un coup d’aspirateur sur le canapé qui sert de banc de dépilation à notre dernière réfugiée féline, une bestiole adorable mais aux propriétés allergènes rédhibitoires, et prépare le café. En attendant que celui-ci ait fini de couler, je ne peux résister à la tentation de consulter le bulletin fin du jour. Au fur et à mesure du décryptage des prévisions, ma physiologie change doucement. Une légère oppression se fait sentir, le pouls accélère doucement, ma respiration devient plus courte. Et alors, y en aura d’autres, des belles journées ! J’éteins l’ordinateur et descends boire mon café. Mon portable sonne. Agnès a devant elle un pilote marseillais qui voudrait les fréquences des zones aériennes TBA afin de pouvoir les contacter durant le vol de distance qu’il envisage d’effectuer ! « Oui, ben passe le moi ». Le ton est monocorde et déplaisant. Il me prend pour une hôtesse d’accueil d’air France après une semaine de grève ou quoi ? « Bonjour, quelles-sont les fréquences…. » Je l’interromps : « t’es qui d’abord ? ». (Le potentiel de la journée s’améliore). Je remonte à l’étage et démarre l’ordi. Deux plombes, je m’excuse auprès de mon interlocuteur qui plaisante : « bah, c’est windows » ! Ben évidement, qu’est-ce que je ferais d’un pingouin dans la maison ? Je fricote qu’avec les rapaces, moâ ! Je lui communique les infos, il me remercie puis me demande quel est le meilleur site. « Vent d’est forcissant avec l’altitude, faut aller à Planoise ». Je lui indique le chemin, il me remercie et termine par « à tout à l’heure ».
Je fais le point : Un pilote aguerri sur le pied de guerre à Planoise et un Honorin Hamard prêt à bouffer du km sous son U4. C’est qui Honorin ? J’ai pas fait les présentations, excusez-moi. Alors prenez Apollon ! Faites lui faire quelques séances d’UV (un stage de quatre mois sur les massifs alpins, pyrénéens et vosgiens fera l’affaire) troquez son cheval ailé (ça fait un peu désordre à notre époque) contre une aile zélée (une U4 par exemple) et collez lui au train une petite famille du genre de celle des sœurs williams : le papa, chronomètre dans une main, compteur kilométrique dans l’autre et dans le regard, la conviction inébranlable qu’il est le père du futur maître de l’univers du parapente. La maman, qui commande à son demi-dieu de fils une série de wings ou trois tours de sat, l’œil rivé sur l’écran LCD du caméscope. Le petit frère encore duveteux qui fait des longueurs le long du relief pour exercer son endurance. Élargissez le cercle avec deux trois pilotes motivés (dont un Adrien Valogne qui réussit la veille un joli circuit sous une aspen 2) et un chevelu qui m’a fait croire un instant que Philippe LUCAS s’était reconverti au coaching de parapentiste, et vous avez un tableau à peu près réaliste.
C’est une chance inespérée : mon record va être pulvérisé, mes distances de l’année ridiculisées, et je tiens l’excuse : « oui mais fallait que j’aille chercher mes fillllllllllles….. » On pensera « dommage que raph était pas là ». Certains évidemment ricaneront : « de toute manière il aurait fait un tas, comme à la compète ! Le raph, il supporte pas la pression ! »
Je shoote maladroitement dans un chat qui passe par là, manque de me prendre le coin de la table dans mes placements boursiers et pousse un chapelet de jurons qui envoie le chien sous l’évier ! Il est temps de prendre une décision.
Je regarde encore une fois par la fenêtre. C’est un beau jour pour mourir, même métaphoriquement. Je ne peux quand même pas laisser l’histoire du vol libre Franc-Comtois s’écrire sans moi ! Je prends l’annuaire, décroche le téléphone et appelle la maison de retraite de Quingey…. « Bonjour je voudrais parler à Mme Chauvin, de la part de son mari. Domi, dis, ils annoncent une super journée, on pourrait pas aller chercher les filles demain matin….. hein ? » Sans une once d’hésitation elle répond : « Oh oui si tu veux. » C’est tout juste si elle ajoute pas : « mon amour» ! Dorénavant, je ferai mes demandes sur son lieu de travail.
J’allume l’ordi pour la troisième fois : il faut que j’imprime les prévisions. L’imprimante finit par obtempérer mais j’ai perdu une bonne dizaine de minutes. Les premiers cumulus bourgeonnent et j’ai les mains qui tremblent !
Je démarre enfin, direction Gil Dupland que je trouve en cote de travail, aspirateur dans une main, ponceuse dans l’autre !
-Ben t’es pas parti chercher tes filles ?
-t’as une demi heure pour te préparer. Je file chercher Honorin et Adrien au camping et je te reprends au passage. Ils annoncent une super journée en Est, on décolle de Planoise.
Je veux une mort sinon héroïque, au moins honorable ! Je récupère les deux jeunes pilotes sous les yeux étonnés du clan et nous mettons le cap sur Besançon. Les cumulus sont bien là et les premières rues se forment ! La journée tiens ses promesses.
Première constatation sur le déco où nous retrouvons Jacques (le pilote marseillais) : l’Est ne rentre pas à notre niveau et ce sont les déclenchements qui mènent le bal. La manche est très souvent travers gauche, les cums passent sur les côtés et le ciel reste désespérément bleu au dessus de nos têtes. Honorin décolle vers 12hr30 et confirme que nous sommes un peu en avance ! Après quelques montées paresseuses et deux allers-retours, il passe dessous et prend la direction de Port Douvot. J’attrape mes clés de voiture. J’ai dis une mort honorable, pas une victoire par forfait ! Mais c’est mal connaître le garçon, qui entame une série de larges cercles dans la combe à droite du déco. L’U4 surfe l’air, je regarde les mains d’Honorin. Quelques centimètres à l’intérieur, quelques millimètres à l’extérieur. Le corps semble parfaitement décontracté, le dos bien callé au fond de la sellette. Il remonte lentement, tour après tour et finit par repasser à notre hauteur. La manche se redresse petit à petit dans l’axe et les premières barbules font leur apparition. Il est temps de se jeter dans la bataille.
J’enroule entre Gil et Adrien. Le thermique, comme à son habitude nous décale lentement en direction d’Avanne, mais j’ai l’impression d’être un peu sous le vent d’une zone bien plus franche et décide de remonter un peu la dérive. Une petite voix m’invite à surveiller mon bord d’attaque, mais celui–ci est plus rapide et vient me saluer. Les Plumes applaudissent. Je calme ce joyeux bazar d’un coup de frein symétrique, ample et franc, mais la poignée droite m’échappe et s’en va danser le madison dans les suspentes. Décro asymétrique immédiat, l’aile fait deux tours puis part en arrière. Je n’arrive pas à attraper le frein. L’aile plonge dans une superbe attaque oblique vers la gauche. Je me souviens de la poignée du secours et attrape celle de frein au même moment. Les deux mains sous les fesses, la voile disparait un instant derrière moi pour réapparaître dans une configuration « bananoïde » que je ne lui avais encore jamais vu. Je relève les mains. Elle shoote, je l’arrête, rend la main, elle vole. Je viens de perdre 80 m en 15 secondes.
Adrien est à ma hauteur, Gil continue d’enrouler et Honorin n’est plus qu’un petit point sous le cumulus de Grandfontaine. Je pars sur Avanne-Aveney en me traitant de tous les noms ! Le village est au soleil, je tente un dernier coup. Le thermique est là ! À 470 m je commence une lente remontée jusqu’à l’aplomb de Rancenay (670 m), où une ascendance plus franche me redonne de l’espoir. J’aperçois alors l’U sport de Jacques qui enroule mollement au dessus d’Avanne. Ce gars là sait ce qu’il fait, il va falloir compter avec lui. J’atteins 1700 entre Vorges les pins et Montferrand. Il est temps de faire le point. Adrien a posé au sud d’Avanne en cherchant à remonter au vent. Honorin a disparu dans la stratosphère. Il me reste deux compagnons de route. Les cumulus forment en direction de Quingey, axés sur la crête qui longe la nationale. Je décide de jouer sur cet axe. À l’ouest de celui-ci les formations semblent se déchiqueter comme sous l’effet d’un affaissement de la masse d’air. La transition de quatre kilomètres m’amène à l’entrée de la combe de chaux, au nord de Chouzelot ou un thermique me permet de reprendre 300 mètres. J’hésite entre un placement dans la plaine de Quingey ou au dessus de la crête qui mène à Lombard. Jacques prend l’option Ouest, entre Liesle et Fourg sous un beau cumulus. Je préfère tirer au plus court en restant à l’aplomb des crêtes au moins jusqu’à Port Lesney. Gil navigue entre les deux. Sur Port Lesney, ça commence à sentir le roussi après une transition de 8 km sans véritables ascendances. Le thermique me cueille enfin sur la plaine que je traverse en reprenant 600 m. Quand même, la belle journée se fait un peu attendre. 1300 de plaf à l’entrée des Arsures à 14hr, j’ai déjà eu mieux ! Gil et Jacques sont sur Mouchard et enroulent. J’ai du louper mon dernier placement. Tant pis, je continue.
L’entrée de la reculée des planches me fait un clin d’œil. Des cumulus à l’aspect un peu échevelé se sont développés en direction du plateau lui-même bien allumé. La plaine reste bleue, avec quelques nuelles disséminées le long de la crête. Le plateau est donc tentant ! Plusieurs vols ont été effectués sur cet axe, au mois d’avril dans des conditions similaires de vent d’Est repoussé en altitude par les brises de surface. (Cette dernière phrase est très classe, mais je suis pas sur qu’elle traduise la réalité du jour ! faudrait voir ce qu’en pensent mes camarades !) Pourtant, je n’arrive pas à y croire. Trop beau ! Je décide donc de tendre ma trajectoire en direction de Pupillin et accroche un thermique faiblard au dessus d’Arbois. Je jette un coup d’œil au cumulus qui surplombe le dérochoir, à l’Est de la ville. Il a grossi, il est en pleine activité et je suis très bien placé pour subir son influence néfaste. (Je suis sous le vent). Un petit point attire mon attention : une U4 enroule sous sa partie sud. Honorin n’a qu’un thermique d’avance. Je n’ai plus qu’à trouver un +5 et je refais mon retard.
Jacques arrive à ce moment sur les pentes au nord ouest de Pupillin et coince le thermique ! Ce type a du flaire ! Gil lui colle au basque. Je mets face au vent, enfonce le premier barreau et les rejoins avec beaucoup de peine, me retrouvant 50 m dessous. Je râle, plante un demi-tour et pars vent de cul dans leur sillage. À 150 m Sol je trouve enfin le thermique qui me dérivera pendant 4 km pour me déposer au dessus de Grange Félizot à 1500m, après des recentrages et des changements de dérive incessants qui me font me poser bien des questions sur la structure des thermiques de ce jour. Rien à voir avec des colonnes d’air ascendant ou même des bulles thermiques. Ce que nous croisons est animé d’une dynamique particulière, et l’image des anneaux de fumée tournant sur eux mêmes me revient avec force. Je n’arrive pas à enrouler comme à mon habitude, c'est-à-dire en freinant beaucoup. J’ai l’impression de manquer régulièrement de vitesse et commence à regretter de ne pas avoir pris de ballaste. Lorsque je veux centrer ce que je crois être le noyau, la demi-aile freinée s’affaisse et la voile prend de l’angle. Et puis je trouve les freins particulièrement durs, et le tour de drisse me cisaille les mains.
Je viens de passer Poligny. Jacques a pris l’option plateau et enroule un thermique au dessus de la reculée. Gil semble prendre l’option plaine entre Miéry et St Lothain. Au sud, sur château-Châlon, des formations apparaissent. Je m’applique à monter dans tout ce que je croise afin de passer le plateau entre Miéry et Château-Châlon avec le maximum de gaz. Le thermique sur Plasne n’est pas rassurant. Je continue en surveillant Jacques qui semble monter en direction de « Le Fied ». Je craque et décide de le rejoindre. La plaine ne s’allume décidément pas alors que le plateau est joliment décoré ! Je cherche Gil, histoire de voir ce que donne son option. Lui aussi a craqué mais il arrive bas et ne rencontre que les brises qui le déposent à Plasne. Un compagnon de moins ! Va falloir s’appliquer encore un peu plus. J’incurve ma trajectoire en direction du cirque de la Doye, que j’aborde avec 400 m de gaz. Je survole la reculée dans une aérologie un peu agitée. Une fois encore, il me semble que mon placement n’est pas judicieux, un peu trop à l’Est. Je suis la gorge jusqu’à un éperon qui fait face à la reculée de Nevy sur Seille. L’aile commence à giter sérieusement. Je resserre mes mains sur les poignées, pas question qu’elles m’échappent encore ! Le thermique est brutal. Je reprends 750 m en moins d’1,5 Km dans une dérive NE. Je crois que je comprends maintenant pourquoi on se fait si souvent appuyer sur la tête entre Château-Chalon et Lavigny. Je longe le bois de Rosnay par l’Est et continue sur le plateau. Un thermique au Sud-est de Briod me permet de reprendre 400 m pendant lesquels j’observe la U sport. Elle bataille bas sur les villages à l’ouest de la côte de Leute. Alors que j’entame ma transition à la sortie Revigny, Jacques pose aux alentours de Nogna. Je suis tout seul. J’incurve ma trajectoire en direction de Marnézia au pied de la crête qui rejoint Orgelet.
6 km à 9 de finesse pour rejoindre un thermique bien mal organisé. À nouveau cette sensation de manque de vitesse, l’impression de ne pas réussir à trouver l’appui sur la masse d’air. Je revois alors Honorin devant le déco sud, les freins quasiment dans les poulies. Je remonte doucement les mains, me calle dans la sellette. L’aile prend soudainement de la vitesse et de l’angle. Je suis centrifugé par moment, et la petite voix d’Éric me dit de ne rien toucher. Je voudrais bien l’y voir ! L’aile plonge par moment sur le côté, semblant tomber dans une énorme dégueulante et mon premier réflexe est bien alors de mettre du frein à l’extérieur pour l’en empêcher ! L’instant d’après, elle entre dans un gradient de vent positif et je me sens centrifugé, et là aussi le premier réflexe est de redresser comme pour recentrer ce qui ressemble au noyau. À la place de ça, je m’efforce de ne rien faire. De tour en tour, le régime de vol se régularise et je ressors au dessus d’Orgelet à 1600m. Le vol prend alors une autre dimension. Sous l’influence des crêtes qui longent le barrage de Vouglans et l’Ain, les ascendances deviennent plus généreuses et faciles à négocier. J’essaye d’en profiter pour admirer le paysage. Je laisse Oyonax sur ma gauche, puis Nantua et réfléchis à la meilleure manière d’aborder le Bugey. L’Est à partir de 1400m est un sérieux handicap pour rentrer sur le plateau. Je tire sur Cerdon où je rencontre des planeurs sous une belle formation. Je surveille mon altitude : pas question de rentrer dans une TMA. À 1800, je quitte l’ascendance en direction d’une dernière formation nuageuse qui retarde sa déchéance à l’entrée du Bugey, au dessus d’Oncieu.
Les nuages se dissipent inexorablement et je m’en veux un peu de ne pas avoir été plus rapide sur cette dernière heure de vol. Les plafs au dessus de 1700m n’étaient sans doute pas nécessaires, étant donné ce qu’avait été le vol avant, et j’aurais sans doute pu bénéficier d’une aérologie plus généreuse sur le Bugey. Je glisse le long d’un axe qui m’emmène sur St Rambert. La TCA2 de Lyon qui commence à 1370 m ne doit pas être bien loin. Les falaises au dessus d’Oncieu sont au soleil. Je modifie ma trajectoire pour longer les faces ensoleillées mais je n’y trouve que de faibles ascendances dans une masse d’air un peu molle et qui ne m’inspire pas confiance. J’ai un peu l’impression d’être sous le vent juste au moment où la brise descendante va se mettre en place. Je n’insiste pas et traverse la vallée pour rejoindre une zone un peu plus accueillante. Je Pose vent de cul au pied d’un village au joli nom de « Reculafol ». La brise dégouline en direction de Tenay. Je n’ai pas trop de regret. J’attrape mon portable et envoie quelques SMS pour donner ma position. Honorin me répond. Il s’est posé à Arinthod vers 16hr, soit ¾ d’heures avant que je n’y passe ! Il semble content de son vol! Je suis content aussi : j’ai sans doute amélioré mon record personnel (Après vérification, ce vol fait 146,26 KM (distance libre) effectué en 5 hr et 18 mn.) et je viens d’établir une jolie distance au départ de Planoise. J’ai une petite pensée pour Julien et Alban !
Le retour en stop m’amène à St Étienne du Bois. Là, Gil m’appelle et me propose de venir me chercher. Il a déjà récupérer ma voiture à Besançon ! Je ne voudrais pas abuser !! Mais à 21hr30, il faut se rendre à l’évidence ! Les caravanes passent et le chien reste sur le bord de la route. En attendant mon sauveur, je m’installe à la terrasse de la Pizzeria du coin (que je vous recommande, sympa et pas chère). Une Biquette, trois bières et une glace plus tard, je charge l’IP3 dans le coffre de la voiture. Nous refaisons le vol jusqu’à la maison. Gil est conquis ! Je viens de faire un nouvel adepte du site Est de Planoise.
PS : Bravo à Charles qui, ce même jour, pose à Grange Bernard et bat du même coup son record personnel, même si tout le monde s’en fout !!! J’ai commencé comme ça, et peut être même plus laborieusement encore !
PS2: merci à Éric pour les conseils de pilotage pendant le vol, et à Agnès pour ses encouragements au passage de la côte, même si je ne les ai entendus sur ma messagerie qu'une fois posé!
Dernière modification par raph (11-08-2009 10:45:23)