Bon comme d'hab j'amorce le récit. Premièrement ça confirme ce que je disais les conditions exceptionnelles pour le cross c'est toujours le mercredi !!!!
Et avant toute chose, d'accord Raph on était en retard............... mais officiellement j'étais au boulot cet après midi, ça na pas été facile de s'arranger avec un collègue, mais quand Raph annonce des conditions de fou on est près a mettre sa carrière en jeu (y en a a qui vont s'empresser de penser qu'elle est déjà bien avancée et que c'est pas grave....).
Et alors c'était bien des conditions de fou : 14H30 bien tassées, ça décoiffe au déco nord, Guigui a bien du mal à revenir face au vent à chaque fois qu'il fait un tour, Nico bénéficie d'une accalmie pour décoller et se jette dans Combe Noire au il prend truc de fou (+9 intégré d'après son vario) et le voilà parti.
Après ça j'apprends à compter en égrenant les secondes entre deux thermiques qui passent sur le déco, (niveau maternelle, j'ai pas eu l'occasion de dépasser 5).
Quand enfin les conditions semblent se régulariser, il est déjà 15H30 et je profite d'un moment calme, c'est parti boulets de canons et compagnie, je me demande si j'ai bien fait de décoller pendant un petit moment le temps de s'habituer.
Puis je m'avance bien devant sur les champs fauchés et c'est parti, 1600 au dessus du Poupet, je dérive sur Salins puis entre les forts ça se met à monter fort, je me retrouve aux barbules au sud de Salins à 2350 m ( des conditions de fou mais ouah que c'est beau !)
C'est pas tout mais c'est tout bleu direction Andelot et Champagnole, par contre ça s'allume vers la Reculée des Planches et la crête vers Poligny. Je pense qu'à ce moment là le flux a basculé un peu NW (les pros me diront si l'analyse est bonne). je me jette donc dans cette direction, 2350 au sud de salins (2 mirages me passent sous les pieds je croyais que la zone militaire était au repos ?) et j'arrive 1400 au fond de la reculée, j'ai l'impression d'avoir gaspillé un peu mais bingo le thermique est là et replaf à 2100 avec une dérive vers Crotenay.
Un brulot me montre que le vent aborde encore la cote de Lheute par l'Est, mais une fois que j'ai franchi la crête voilà que la fumée change de sens ! La rotation du flux observé plutôt se fait sentir, pas sur d'être du bon coté ? Mais ça se remet à bouger sur la carrière de Crotenay puis sur les champs en cours de fenaison mais c'est du genre turbulent comme des thermiques sous le vent. Après un point très bas qui m'a fais penser que j'allais encore posé à Pont du Navoy, je fini par rependre de l'altitude, dérive au dessus du lac de Chalain et trop juste pour me lancer sur le relief je dérive sur la crête entre Doucier et Charcier dans des thermiques couchés par la brise. Je vois Clairvaux à portée d'aile mais l'aérologie en basse couche n'est pas cool, je décide de poser.
Pour une fois que je pose plus loin que Nico, à lui de ramener la voiture
et c'est mon tour de rentrer en stop à Dole via Lons (je retrouve Pascal Péchoux qui fais du stop au rond point de Sellière, je descend de la voiture pour lui laisser la place, c'est ça le respect !).
De retour à Dole vers 19H30, j'apprend que Raph a encore franchi une étape vers les alpes, mais il nous racontera. Au fait Raph pourquoi l'objectif Grenoble s'est-il transformé en Aiguebelette ?
Dernière modification par gilej (03-06-2009 21:53:31)
« Quand tout semble être contre vous, souvenez-vous que l’avion décolle face au vent, et non avec lui. » Henri Ford.