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Sujet : à la côte au Poupet

J'ai pris et monté tous les bouts de "films" qui me restaient et voici une petite vidéo de vacances (mais où y'en a toujours deux qui bossent, et c'est toujours les mêmes !!!)

http://youtu.be/-AkK6YJU_pw

PS: En serrant, il doit rester une place dans la fiat panda (j'ai fixé un coffre de toit sur la galerie) à destination du nord du Danemark puis l'Est de l'Islande par le ferry, et voiture jusqu'à Reykjavik, après, faut rester deux mois ou alors rentrer plus tôt par avion."fljúga, aka, sigla til Íslands?" dixit Anita

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"Merci pour la dernière fois"

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Re : à la côte au Poupet

Sympa, cette petite vidéo, ça me rappelle un site que je fréquentais un peu ... quand j'avais du temps !!!

En revanche, Astazou, c'est quand même pas très très sympathique de ta part d'accompagner ce qui se veut un hommage à la meilleure monitrice du monde par un air d'opéra bien connu, certes très entraînant, mais sur lequel wikipédia nous apprend ceci :

Avec son aspect superficiel, au-delà de la légèreté, parfaitement incarné par la musique, elle traduit la propre vision du Duc à propos de la vacuité du caractère féminin, où la femme est considérée comme une plume au vent, susceptible de varier tant d'idées que de discours au premier changement d'humeur ou selon le cours des événements.

Même si on ne peut nier la très grande perspicacité de Verdi à propos du sexe oposé, je trouve cette illustration sonore un petit peu provocatrice (surtout après un message où tu t'extasiais sur l'égalité des sexes qu'un pays en banqueroute aurait instauré peu de temps avant). Mais que t'as donc fait Agnès pour que tu l'attaques avec tant de véhémence ?

Pendant que tu y étais, tu aurais pu trouver la version chantée et on aurait alors tous compris le véritable message que tu souhaitais nous faire passer :

Souvent femme varie
Comme plume au vent
Elle change de propos
et de pensées.

Toujours un aimable
Et gracieux visage,
En pleurs ou souriant
Est trompeur.

Souvent femme varie
Comme plume au vent
Elle change de propos
Et de pensées,
Et de pensées,
Et de pensées.

Il est toujours malheureux
Celui qui s'y fie
Et qui s'y confie
A le coeur imprudent !

Mais jamais on ne se sent
Pleinement heureux
Ici sur ce sein
On ne goûte pas l'amour.

Souvent femme varie
Comme plume au vent
Elle change de propos
Et de pensées,
Et de pensées,
Et de pensées!

Vous en avez rencontré, des comme ça, vous ?...

Dernière modification par Le bandit démasqué ! (09-05-2011 09:11:11)

On m'appelle Hoover ... comme les aspirateurs !

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Re : à la côte au Poupet

"PAN SURLE BEC!"

Enfin ça me fait penser à cette histoire de Naseredine:

Le fils de Nasreddine avait treize ans. Il ne

se croyait pas beau. Il était même tellement

complexé qu'il refusait de sortir de la maison.

« Les gens vont se moquer de moi », disait-il

sans arrêt. » Son père lui répétait toujours qu'il

ne fallait pas écouter ce que disent les gens parce

qu'ils critiquent souvent à tort et à travers,

mais le fils ne voulait rien entendre.

Nasreddine dit alors à son fils : « Demain, tu

viendras avec moi au marché. »

Fort tôt le matin, ils quittèrent la maison.

Nasreddine Hodja s'installa sur le dos de l'âne

et son fils marcha â côté de lui.

A l'entrée de la place du marché, des

hommes étaient assis à bavarder. A la vue de

Nasreddine et de son fils, ils lâchèrent la bride

à leurs langues : « Regardez cet homme, il n'a

aucune pitié ! il est bien reposé sur le dos de

son âne et il laisse son pauvre fils marcher à

pied. Pourtant, il a déjà bien profité de la vie,

il pourrait laisser la place aux plus jeunes. »

Nasreddine dit à son fils : « As-tu bien entendu?

Demain, tu viendras avec moi au marché. »

Le deuxième jour, Nasreddine et son fils

firent le contraire de ce qu'ils avaient fait la

veille : le fils monta sur le dos de l'âne et

Nasreddine marcha a côté de lui. A l'entrée de

la place, les mêmes hommes étaient là. Ils

s'écrièrent à la vue de Nasreddine et de son fils

« Regardez cet enfant, il n'a aucune éducation,

aucune politesse. Il est tranquille sur le dos de

l'âne, alors que son père, le pauvre vieux, est

obligé de marcher à pied ! » Nasreddine dit à­

son fils : « As-tu bien entendu ? Demain, tu

viendras avec moi au marché ! »

Le troisième jour, Nasreddine Hodja et son

fils sortirent de la maison à pied en tirant l'âne

derrière eux, et c'est ainsi qu'ils arrivèrent sur

la place. Les hommes se moquèrent d'eux :

« Regardez ces deux imbéciles, ils ont un âne

et ils n'en profitent même pas. Ils marchent à

pied sans savoir que l'âne est fait pour porter

les hommes. » Nasreddine dit à son fils : « As-­tu bien entendu?

Demain, tu viendras avec moi au marché ! »

Le quatrième jour, lorsque Nasreddine et son

fils quittèrent la. maison, ils étaient tous les deux

juchés sur le dos de l'âne. A l'entrée de la place,

les hommes laissèrent éclater leur indignation

Regardez ces deux-là, ils n'ont aucune pitié

pour cette pauvre bête !» Nasreddine dit à son

fils : « As-tu bien entendu? Demain, tu viendras

avec moi au marché ! »

Le cinquième jour, Nasreddine et son fils arri­vèrent au marché

portant l'âne sur leurs 'épaules.

Les hommes éclatèrent: de rire : « Regardez ces

deux fous ; il faut les enfermer. Ce sont eux qui

portent l'âne au lieu de monter sur son dos.

Et Nasreddine Hodja dit à son fils : « As-tu

bien entendu ? Quoi que tu fasses dans ta vie, les

gens trouveront toujours à redire et à critiquer.

Il ne faut pas écouter ce que disent les gens. »

Cela dit c'était pour l'anectode, mais ne change rien, continue de chercher la faille, c'est un plaisir de te lire!

J'avais travaillé sur ces textes avec des cp ilya pas mal d'années, je leur disais des histoires, celles de Djeha leur ont beaucoup plu, au final, un spectacle d'une heure et demi, travail d'une annéepour une classe de 55 enfants et deux instits (c'est simple d'avoir 2 instits par classe, il suffit d'augmenter le nombre d'élèves par classe, à Vitruve on fait ça depuis plus de 30 ans ... c'est pus efficace et ça ne coûte pas un rond!)

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Re : à la côte au Poupet

Comme tu dis : Pan sur le bec.

Mais puisque tu lances un combat de Nasredine, voilà ma réplique (j'attaque ma propore faille ... pour me repentir !) :

Nasreddin Hodja venait d'acheter un âne quand, sur le chemin de retour, deux voleurs l'attendaient. L'un des deux détacha l'âne que Nasreddin tenait en laisse et l'autre prit la place de l'âne. Quand il arriva à la maison, Nasreddin constata la métamorphose.
- Qui es-tu ? Dit Nasreddin
- J'ai fait beaucoup de bêtises dans mon enfance et ma mère, qui était une sorcière, m'a puni en souhaitant que je devienne un âne pour une période de vingt ans. Cette période vient juste de se terminer, laisse-moi rentrer chez moi, s'il te plait, dit le voleur.
Nasreddin fut touché par cette histoire et relâcha le voleur en lui demandant de ne plus recommencer. Le lendemain, Nasreddin repartit au marché en acheter un autre et, surprise, il retrouva l'âne qu'il avait acheté la veille. Alors, il s'approcha de lui et lui dit à l'oreille :
- Ah ! Toi, tu as encore fait des bêtises. Cette fois, je te jure que je ne t'achèterai pas.

On m'appelle Hoover ... comme les aspirateurs !

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Re : à la côte au Poupet

j'avais entendu parler des effets de la colombienne, de la grande pureté de la bolivienne et de la finesse de l'afghane des hauts plateaux.
mais apparemment ils en font de la bonne aussi, en Islande...

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Re : à la côte au Poupet

Tiens, Fred, celle-là, elle est pour toi ...

Nasr Eddin a décidé d'aller au nouveau hammam qu'on vient de construire aux Barbarines à Salins-Les-Bains. Il s'y rend à la première heure dans sa tenue ordinaire : caftant bien usagé, turban douteux, savates éculées. Fred, qui attend sur le pas de la porte pour compter les clients, ne daigne même pas jeter un oeil sur ce pauvre bonhomme, qui doit donc se débrouiller tout seul pour se laver. Aussi est-il très étonné lorsque, en sortant Nasr Eddin lui laisse un joli pourboire.
Le jour suivant, le Hodja revient et aussitot Fred s'empresse auprès de lui et le traite comme un grand seigneur. Il le lave au gant de crin, l'enduit de boues chaudes, le masse aux onguents, le fouette avec les herbes, le parfume. Nasr Eddine n'a jamais ressenti un tel bien être. Pourtant, au moment de repartir, il ne laisse à Fred qu'un misérable petit pourboire. Fred est à nouveau stupéfait, et carrément furieux.
- Que se passe-t-il, seigneur ? Ne t'ai-je pas bien traité ?
- A merveille, mais il y a une chose que tu ne sembles pas comprendre : le pourboire d'aujourd'hui, c'est pour hier, et le pourboire d'hier, c'était pour aujourd'hui !

Dernière modification par Le bandit démasqué ! (09-05-2011 14:16:19)

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Re : à la côte au Poupet

Bonsoir,
Quel plaisir de vous lire pour moi, pauvre inculte ! Quand quelques images et une musique classique nous emmènent dans les Contes des Milles et Unes Nuits, et de grands moments de philosophie !! 
Jean Mi

La frite

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Re : à la côte au Poupet

Salut la Frite.

Pas besoin de faire de complexes ... la preuve :

Tout l'après-midi, Nasreddin s'est promené en compagnie de deux notables de la ville, l'imam et le kadi, mais l'heure est venue de se séparer.
- Tu es vraiment un homme surprenant, remarque le religieux. Parfois on dirait que tu es un filou capable de voler et de duper n'importe qui, et puis, quelques instants après, on croirait avoir affaire à un imbécile.
- Allons, Nasreddin, sois franc pour une fois, continue le magistrat, dis-nous donc qui tu es en réalité : un escroc ou un idiot ?
- Je ne sais pas, répond Nasreddin, mais ce que je peux vous dire tout de même, chers amis, c'est qu'en ce moment je suis juste entre les deux !

On m'appelle Hoover ... comme les aspirateurs !

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Re : à la côte au Poupet

NASREDDINE PRESIDENT!!!!

D'ailleurs, et au risque de passer pour un agent à la solde de l'étranger avec cette histoire je me rappelle que c'est un clown, un "Coluche" qui a été élu kadi d'une des plus belles capitales au monde: Reykjavik bien sûr!

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Re : à la côte au Poupet

Fred a écrit:

j'avais entendu parler des effets de la colombienne, de la grande pureté de la bolivienne et de la finesse de l'afghane des hauts plateaux.
mais apparemment ils en font de la bonne aussi, en Islande...

A ce propos, Fred, as-tu vu le film (islandais) Back soon?

quelques extraits:

http://www.allocine.fr/video/player_gen … 90842.html

http://www.allocine.fr/video/player_gen … 90842.html

http://www.allocine.fr/video/player_gen … 90842.html

http://www.allocine.fr/video/player_gen … 90842.html

http://www.allocine.fr/video/player_gen … 10531.html

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